tag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post1702452504105998995..comments2023-09-17T15:15:41.044+02:00Comments on L'ANAGNOSTE: Roberto Bolaño, Entre parenthèses, essais, articles et discours (1998-2003).Eric Bonnargenthttp://www.blogger.com/profile/16918863517638305902noreply@blogger.comBlogger11125tag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-70295765057546476772011-04-04T10:28:05.713+02:002011-04-04T10:28:05.713+02:00Il existe un entretien entre Piglia et Bolano data...Il existe un entretien entre Piglia et Bolano datant de 2001, que je n'ai pas pris le temps de relire : http://sololiteratura.com/bol/bolaentrpiglia.htm<br />"Dérives de la pesada" date de l'année suivante. Et je ne crois pas me souvenir que Piglia et lui ont été "amis", disons comme avec Fresan, AG Porta ou Echevaria. Relisant "Dérives de la pesada" ce matin, à la suite de ton article Eric, je ne crois pas que B critique réellement P ("je pense qu'il est l'un des meilleurs écrivains latino-américain actuel") mais plus le fait qu'il n'existe qu'une seule alternative à l'après-Borges et qu'elle est incarnée en trois formes.<br />Et, mes amis, ce ne serait pas plutôt cela la réserve de B sur P : qu'il n'a pas pu ou su forger quelque chose de réellement propre, mais qu'il en passe par la figure de Arlt comme totem, suivant donc l'unique ligne post-borgésienne ?<br /><br />(Par ailleurs, Eric, tu te trompes complètement en parlant de "l'application des vieilles recettes d'un certain postmodernisme issu de Pynchon : un peu de science, un peu de complot, un peu de technique, etc." La littérature de Piglia est bien plutôt issue d'une immense littérature argentine dont Borges et Arlt sont les deux papas. Le jour où tu liras d'autres romans de P., le jour où seront traduits ses nouvelles et ses essais (qui te plairont certainement, je n'en doute pas un instant, "Critica y ficcion" par exemple), tu te rendras compte que tes simplifications généalogiques sont pleines de maladresse. Cela ne te sers pas trop... mais bon, on en a déjà discuté.)<br /><br />A part cela, qui est un microscopique détail soulevé par Guillaume concernant ta chronique, beau boulot.<br /><br />Un dernier mot qui m'a beaucoup fait sourire la première fois où j'avais lu ce texte "Derivas de la pesada" : B le chilien-mexicain-espagnol fait quand même la leçon aux argentins. La réside certainement la plus grande provocation du texte.AWhttp://www.fricfracclub.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-22699710253795476522011-03-28T12:28:10.932+02:002011-03-28T12:28:10.932+02:00Alors donne-lui une seconde chance (à Piglia). J&#...Alors donne-lui une seconde chance (à Piglia). J'étais écoeuré après avoir lu "la Ville Absente". Et tout à fait réconcilié après Argent Brûlé ! qui est un des romans les plus noirs que j'aie eu l'occasion de lire. Le roman est court mais éprouvant, donc finalement assez long à lire. A moins qu'on puisse supporter facilement une telle dose de violence et de désillusion.Noxhttps://www.blogger.com/profile/06873108582421816286noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-27605650762959736142011-03-25T19:00:30.187+01:002011-03-25T19:00:30.187+01:00Je ne sais pas si l'on peut parler de mauvaise...Je ne sais pas si l'on peut parler de mauvaise foi, du moins dans le sens où en parle Guillaume. Il y a en tout cas quelque chose de certain : il a fini par faire la connaissance de Piglia et d'Aira... cela explique peut-être cela et les amitiés peuvent modifier les jugements. Je n'ai jamais lu Aira. Par contre, j'ai lu La Ville Absente. Cela ne m'a pas semblé difficile, juste pénible, à cause de l'application des vieilles recettes d'un certain postmodernisme issu de Pynchon : un peu de science, un peu de complot, un peu de technique, etc.Eric Bonnargenthttps://www.blogger.com/profile/16918863517638305902noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-75715757581954653612011-03-25T11:59:39.358+01:002011-03-25T11:59:39.358+01:00N'ayant lu de César Aira que la Princesse Prin...N'ayant lu de César Aira que la Princesse Printemps, qui est assez quelconque (rarement drôle, assez mal écrit mais complètement inintéressant), j'aurais bien du mal à m'en faire un avis.Noxhttps://www.blogger.com/profile/06873108582421816286noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-54706535380589798942011-03-25T11:36:49.748+01:002011-03-25T11:36:49.748+01:00Bien d'accord avec Nox en ce qui concerne l...Bien d'accord avec Nox en ce qui concerne l'incitation à lire Argent brûlé. J'ajouterais aussi Respiration artificielle, et quand il paraitra en français, son dernier, qui est très bien : Blanco Nocturno (Cible nocturne). En fait La ville absente est peut-être le livre le plus difficile de Piglia,je crois qu'il vaut mieux connaitre ses autres livres pour l'apprécier.<br /><br />À propos d'Aira, c'est un grand admirateur de Lamborghini, et pour ce que j'en sais il a plus ou moins tenus le rôle d'exécuteur testamentaire pour les rééditions de ses œuvres.<br /><br />Après, si Éric n'apprécie pas Piglia, j'avoue de mon côté être très dubitatif sur Aira, qui me semble très surestimé ....Guillaume Contréhttp://escalier-des-aveugles.blogspot.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-43078165362881249752011-03-24T11:22:08.511+01:002011-03-24T11:22:08.511+01:00Ah j'allais réagir en lisant que Piglia et Air...Ah j'allais réagir en lisant que Piglia et Aira n'avaient pas l'estime de Bolano. <br /><br />Il me semble que c'est beaucoup plus ambigu que ça. Pour Piglia, Guillaume s'en est déjà chargé (et je partage complètement son analyse).<br /><br />Pour César Aira, plus loin dans ses chroniques, Bolano en dit le plus grand bien. (Je n'ai malheureusement pas le livre sous la main, là, tout de suite).<br /><br />Enfin, je ne saurai que trop conseiller la lecture d'Argent Brûlé pour se réconcilier avec Piglia, peut-être n'aurais-tu lu que La Ville Absente ?Noxhttps://www.blogger.com/profile/06873108582421816286noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-26199219545029235002011-03-22T13:45:04.396+01:002011-03-22T13:45:04.396+01:00À propos de Bolano, je surfe scandaleusement sur l...À propos de Bolano, je surfe scandaleusement sur la vague, et propose un papier sur "Los sinsabores del verdadero policia", l'inédit 2011, sortis en janvier dernier en Espagne, c'est par ici (ou sinon en cliquant sur mon nom) :<br /><br />http://escalier-des-aveugles.blogspot.com/2011/03/bolano-ne-finis-jamais.htmlGuillaume Contréhttp://escalier-des-aveugles.blogspot.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-37115864608184737532011-03-22T10:19:00.278+01:002011-03-22T10:19:00.278+01:00Je crois que "Dérives de la pesada", à l...Je crois que "Dérives de la pesada", à l'instar des "mythes de Cthulu" dans "Le gaucho insupportable" est un texte pamphlétaire, qui cherche à travers un humour assez ravageur la provocation, qui cherche à secouer le bananier, d'où, sans doute, une part de mauvaise foi, voire de contradiction, ce qui en soit n'est pas grave.<br /><br />Bolano dans "Entre parenthèse" semble distribuer bons et mauvais points, mais toujours à travers une subjectivité parfaitement assumé. Ce livre est une belle illustration de cette (autre) idée de Piglia selon laquelle "la critique est une forme moderne de l'autobiographie". Et ce côté pamphlétaire et provocateur est présent dans toute la littérature de Bolano, d'une certaine façon, chez lui critique et fictions se mélangent ...<br />Dès lors, en démêler tous les tenants et aboutissants devient ardus, car on n'est pas du tout dans la rigueur (ou l'ennui diront les mauvaises langues) de la critique universitaire traditionnelle, l'enjeux est autre, comme l'éclaire bien votre titre d'ailleurs, ici "la critique est un art".Guillaume Contréhttp://escalier-des-aveugles.blogspot.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-39526224044617900422011-03-21T17:15:13.959+01:002011-03-21T17:15:13.959+01:00Mes amitiés à ton libraire, Alain ! Tu me diras ce...Mes amitiés à ton libraire, Alain ! Tu me diras ce que tu en penses.<br /><br />En ce qui concerne sa critique de Piglia, Guillaume, j'avoue avoir été très sceptique. J'ai écrit à Robert Amutio qui a lui-même écrit à I. Echevarria pour en savoir plus... Mais, même pour eux, ce n'est pas très clair. Votre analyse est bonne et je suis resté assez général sur ce sujet parce que, plus loin, Bolaño loue l'oeuvre de Piglia... Bref, j'ai du mal à comprendre ce qu'il lui reproche à ce moment-là. J'avoue ne pas apprécier Piglia et cela explique sans doute ma trop grande rapidité sur ce sujet...Eric Bonnargenthttps://www.blogger.com/profile/16918863517638305902noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-88562031406565654242011-03-21T11:09:09.756+01:002011-03-21T11:09:09.756+01:00Très bonne chronique cher Éric, et qui salue comme...Très bonne chronique cher Éric, et qui salue comme il se doit l'évènement d'importance qu'est la traduction de ce livre en français. Je crois - en tout cas pour moi cela a fonctionné comme cela - qu'il permet vraiment de rentrer plus profondément dans l'univers de Bolano. <br /><br />Néanmoins,une remarque, histoire de chipoter un peu : dans "Dérives de la pesada", la critique qu'adresse Bolano à Ricardo Piglia n'est pas du même ordre que celle qu'il fait d'Osvaldo Soriano. <br />Si effectivement - et pour avoir lu "Quartier d'hiver" je peux le confirmer - Soriano est l'incarnation d'une médiocre littérature que je qualifierais "d'exportation", c'est-à-dire une littérature qui se complait dans le cliché national (dans ce cas ci: l'Argentine, le tango, la mélancolie, la dictature, le maté ...)et n'en fais rien, histoire de ne pas froisser le lecteur en mal d'exotisme, le reproche que fais Bolano à Piglia est plus de l'ordre de la provocation, voire de l'humour : Piglia ne plagie pas Arlt (qui de toute façon, et à l'instar de Borges, est implagiable, la place qu'il occupe dans l'espace littéraire argentin est bien trop centrale), ce que fait Piglia, et qui lui vaut le reproche de Bolano, c'est de construire toute son œuvre comme un exercice de relecture ou de réécriture de l'oeuvre, voire de la vie, de Arlt. Si Piglia plagie Arlt, c'est alors dans le sens Borgésien de ce mot qu'il faudrait l'entendre. Je crois que la critique de Bolano envers Piglia est peut être celle d'une certaine tendance de la littérature argentine à toujours regarder le mirroir de son passé.<br /><br />Hier, au salon du livre Alan Pauls parlait de la génération d'écrivains précédant la sienne (et dont fait partis Piglia), génération qui - disait-il - était quasi obligé d'écrire contre Borgès, contre le poids impossible de Borgès. Piglia, peut-être, en s'appropriant, en faguocitant Arlt, cherchait donc peut-être à aller contre Borges en (ré)affirmant l'importance énorme de Arlt dans le canon argentin. En même temps, il fait cela d'une façon quasi-borgesienne...Guillaume Contréhttp://escalier-des-aveugles.blogspot.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-69594351384993214762011-03-21T10:33:20.002+01:002011-03-21T10:33:20.002+01:00Bon ! on va encore devoir dépenser des sous... 25 ...Bon ! on va encore devoir dépenser des sous... 25 euro ça fait quand même un mois de pain : 25:0,95 = 26.315789... Bref ! Mais fichtre, est-ce que j'ai bien compris : il fait de Aira un héritier de Lamborghini ? Alors là... les bras neuronaux m'en tombent ! franchement, je vois pas. Tout comme pour Barbusse ! L'Enfer, c'est un grand livre quand même... Bon allez ! Je sors mon chéquier. Mon libraire te doit beaucoup tu sais...<br /><br />Salut & fraternité,<br /><br />A. GA. Ghttps://www.blogger.com/profile/13220658528369936460noreply@blogger.com