tag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post6647651786370701974..comments2023-09-17T15:15:41.044+02:00Comments on L'ANAGNOSTE: Elisabeth de Fontenay - Sans offenser le genre humainEric Bonnargenthttp://www.blogger.com/profile/16918863517638305902noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-18325501499226682002012-12-13T10:21:42.887+01:002012-12-13T10:21:42.887+01:00Entièrement d'accord ! L'université n'...Entièrement d'accord ! L'université n'est malheureusement plus le lieu du vrai savoir : copinage, cooptation, mafia pour y faire rentrer ces copains (comme le cnrs et fnrs) - la vraie pensée se fait dans l'ombre !<br />Personne ne s'intéresse aux idées - juste aux personnalités qui les émettent (Dixit Bruno LAtour). Aucun doute, mon cher Anonyme, que tu ne seras jmais cité mais que Fontenay le restera !<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-10179460634664978592012-04-11T11:12:00.534+02:002012-04-11T11:12:00.534+02:00Le monstrueux ouvrage "le silence des bêtes&q...Le monstrueux ouvrage "le silence des bêtes" prétendait fragiliser toute définition du propre de l'homme dans la tradition philosophique classique. Malheureusement, E. de Fontenay semble oublier que des arguments auxquels d'ailleurs les philosophes sont souvent restés sourds, émanent de l'anthropologie, de la sociologie et de l'histoire, de la psychologie développementale : où trouve-t-on les références à de telles disciplines propre au 20ème siècle chez l'auteure ? Nulle part !! Pour dire en effet qu'il n'y a plus de propre de l'homme, encore faut-il une définition de celui-ci (chose qu'on ne trouve pas chez E. de Fontenay) ; son anthropologie négative devrait pourtant lui donner un indice : l'homme n'existe que de s'inventer (le mot homme chez les Yanomami du Brésil et du vénézuela n'a rien à voir avec celui des Inuit et des francs au Moyen-âge). Les animaux le font-ils ? D'où l'auteur parle-t-elle avec tant d'assurance de l'homme ? Si les arguments des philosophes la font rire, E. de Fontenay me fait bien rire quand elle en parle si facilement Et la différence génétique est un argument insupportable pour deux raisons : la première, c'est qu'il existe une différence selon que la méthode comparative repose sur des mutations génétiques ponctuelles (divergence de 1,25%) ou sur celle des duplications segmentaires (la différence homme/singe étant ici de 15%). La seconde, c'est que les gènes ne sont que des matériaux qu'il faut distinguer de leur expression. Une table en bois peut être construite avec la même matière que le tabouret, mais la forme, l'usage et les possibilités de l'une et l'autre sont pourtant bien différentes (malgré une construction avec la même matière). Les chimpanzés ont d'ailleurs le même nombre de chromosomes qu'une pomme de terre (44), et donc ? Enfin, E. De Fontenay oublie que les éthologues et les primatologues ne s'accordent pas entre-eux sur nombre de sujets : cultures animales, théorie de l'esprit : quels sont les liens entre la pensée de Premack, Tomasello, Povinelli et Vanessa Darer ? L'animal est obscur, et l'homme aussi. Fontenay parle comme si il y avait LA biologie, L'éthologie, et non DES biologies, DES Ethologies, dont les méthodes et résultats divergent. La modestie doit être ici de méthode : travaillons à voir s'il y a ou non des différences. Personnellement, j'ai toujours été subjugué par la différence que Scheler croyait découvrir entre l'homme et l'animal (l'acte d'idéation dans la situation de l'homme dans le monde - ouvrage dont ne parle pas E. de Fontenay) ; que madame de Fontenay ait la modestie de se rappeler qu'elle n'ait qu'une historienne de l'histoire de la philosophie universitaire, et pas une philosophe.Anonymousnoreply@blogger.com