tag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post3655923772619714815..comments2023-09-17T15:15:41.044+02:00Comments on L'ANAGNOSTE: Henry Bauchau - Les années difficiles (Journal, 1972-1983)Eric Bonnargenthttp://www.blogger.com/profile/16918863517638305902noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-54650886114794591502012-01-16T19:54:56.318+01:002012-01-16T19:54:56.318+01:00réponse de Dominique Corbin, 16 janvier,2012
En re...réponse de Dominique Corbin, 16 janvier,2012<br />En relisant les dernières phrases, ("la tentation est toujours chez l’artiste de dépasser l’immaîtrisé, de dire au lieu d’être dit." Et persister dans cet écart en quoi consiste la vie de l’esprit.)<br /><br />je répondrais que l’art, créé par des êtres vivants (les artistes) pour d’autres vivants (les spectateurs, le public) se définissait paradoxalement par son écart, la distance qu’il instaure avec la vie, jusqu’à se confondre avec la "NON-VIE", l’objectité non-organique que sont les œuvres dans lesquelles il s’incarne ? <br />je dépose ce passage(libre à vous de l'effacer bien sûr !) paru dans un exposé sur le livre de Raoul Vaneigem, Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, Paris, Gallimard, 1967): <br />"Ce télescopage entre la réalisation de l’utopie messianique et la banalité du quotidien suppose ou entraîne l’avènement d’un homme nouveau, dont le modèle est l’artiste, non pas l’artiste au sens spécialisé, séparé, le producteur d’œuvre, mais celui qui s’est laissé porter par sa créativité, car « la créativité est par essence révolutionnaire. » Le programme de cet homme nouveau, qui n’est pas une projection dans l’avenir mais simplement l’homme du présent, le sujet de la vie ordinaire ayant retrouvé ses facultés, sera le libre exercice de son potentiel créatif : « Dans les laboratoires de la créativité individuelle, une alchimie révolutionnaire transmute en or les métaux les plus vils de la quotidienneté. Il s’agit avant tout de dissoudre la conscience des contraires […] dans l’exercice attractif de la créativité ; les fondre dans l’élan de la puissance créatrice, dans l’affirmation sereine de son génie. »Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-74935970621264555112012-01-12T09:42:48.431+01:002012-01-12T09:42:48.431+01:00Mais Bauchau, quasi centenaire, vit à l'époque...Mais Bauchau, quasi centenaire, vit à l'époque d'Internet. Même si, bien sûr, je ne suis pas bien certain qu'il en fasse lui-même un usage très frénétique... <br />Bref, il est difficile de répondre à votre question, bien plus générale, sur la capacité qu'aurait Internet à révéler ou à faire connaître des "talents". Personnellement, je n'y crois guère. Que certains aient profité d'Internet pour trouver des formes d'expression qui leur correspondent, que la multiplicité des supports ait suscité des vocations à caractère artistique ou littéraire, c'est probable, mais, pour ce qui est du rayonnement d'une œuvre ou d'un auteur, Internet, au mieux, ne peut guère apporter qu'un "petit plus". Mais, après tout, attendons de voir : l'histoire seule le dira...Marc Villemainhttps://www.blogger.com/profile/09335561278456331707noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6505633505451013687.post-80121959171890665552012-01-12T02:57:49.100+01:002012-01-12T02:57:49.100+01:00et si Bauchau avait vécu à l'époque d'inte...et si Bauchau avait vécu à l'époque d'internet ? aurait-il été admiré plus tôt ? on peut se le demander en tout cas<br />et tous les anomymes d'internet qui cachent des talents que personne ne connaît, parce qu'ils le veulent bien (j'en connais)Wictorianehttps://www.blogger.com/profile/05945982284904283803noreply@blogger.com