Écrivain salvadorien né en 1957, Horacio Castellanos Moya vit aujourd’hui aux États-Unis. Sept de ses textes ont été traduits par André Gabastou et Robert Amutio pour Les Allusifs. Il sera question cette semaine du Dégoût, le roman qui l’a contraint à fuir son pays natal, de Déraison et enfin d’Effondrement, paru en août dernier. La chronique de ce dernier sera suivie d’un entretien. Castellanos Moya explore le mal et ses manifestations en expérimentant différentes procédés stylistiques, mais toujours avec humour. Cela explique sans doute pourquoi Roberto Bolaño s’intéressait tant à son œuvre. Dans Entre Parenthèses qui vient d’être traduit, il le définissait ainsi :
« C’est un mélancolique et il écrit comme s’il vivait au fond de l’un des nombreux volcans de son pays. Cette phrase rappelle le réalisme magique. Cependant, il n’y a rien de magique dans ses livres, sauf peut-être sa volonté de style. C’est un survivant, mais il n’écrit pas comme un survivant. »
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